Avant de parler du métier de responsable e-commerce, revenons quelques secondes sur le terme e-commerce : êtes-vous sûr de savoir ce que cela signifie ?
L’e-commerce consiste simplement à faire du commerce sur Internet, que ce soit pour vendre des services, des produits physiques ou des produits digitaux. Comme pour toute chose, il faut un chef d’orchestre pour que tout se passe dans les règles. Eh bien, cette personne s’appelle le responsable e-commerce.

Anne-Laure Compain
Le responsable e-commerce est la personne qui va orchestrer toute la boutique en ligne. Il s’agit notamment de réfléchir et de définir une stratégie SEO pour être visible dans les moteurs de recherche, optimiser les produits et leurs présentations en ligne, trouver de nouveaux produits pour satisfaire encore plus la cible et enfin générer du trafic pour accroître les ventes.
Le responsable e-commerce va aussi être en charge de répartir correctement le budget alloué au marketing, à la communication et au référencement naturel. Il s’en servira donc pour :
Autre point, et pas des plus simples : le responsable e-commerce doit définir et mettre en place toutes les opérations commerciales. C’est essentiel pour un e-commerce afin de fidéliser les clients ! On parle alors de toutes les soldes, les offres de bienvenue, les ventes privées, les jeux-concours, mais aussi toutes ces choses pratiques qui facilitent notre quotidien, comme la recherche avec un objet connecté.
Le responsable e-commerce est le point central du e-commerce. C’est pourquoi il doit travailler étroitement avec l’équipe de développement, l’équipe design/communication et l’équipe commerciale. Son objectif est de faire évoluer constamment la boutique en ligne.
Le champ de compétences du responsable e-commerce doit être varié, car il traite de sujets divers.
Grâce à l’analyse des ventes, le responsable e-commerce va pouvoir connaître les points forts et les points faibles du site. Il peut alors prévoir de travailler avec ses équipes sur :
Suivre les données et la santé d’un site Internet, qu’il s’agisse d’un site e‑commerce ou non, est essentiel pour en assurer la longévité.
Des outils gratuits comme la Google Search Console ou Google Analytics permettent d’avoir des données sur le comportement des utilisateurs lorsqu’ils parcourent le site. On peut alors connaître le temps moyen passé par les utilisateurs, s’ils ajoutent des produits au panier ou s’ils quittent le site sans rien y faire.
Une fois exploitées, toutes ces données vont permettre d’optimiser le site.
Voici deux exemples :
Le responsable e-commerce va piloter l’équipe design, par exemple pour établir la charte graphique du site et son identité visuelle, ou encore pour créer des vidéos de promotion des produits et des démonstrations de produits.
Il peut aussi échanger avec l’équipe développement pour améliorer des fonctionnalités du e-commerce ou en ajouter de nouvelles, toujours dans l’optique d’augmenter le nombre de visiteurs et d’accroître les ventes.
Comme indiqué plus haut, les opérations commerciales peuvent prendre différentes formes, telles que :
Mais pas seulement : les opérations commerciales peuvent aussi être moins conventionnelles, comme :
Certaines entreprises vont faire appel à des prestataires externes au projet pour développer certains points comme :
Les prestataires peuvent être des agences web, des agences de marketing, ou tout type de profil freelance.
Le responsable e-commerce va donc jouer le rôle de chef de projet : il leur donne les instructions de travail, suit l’avancement de la mission, les accompagne en cas de questionnements et enfin valide leur travail final.
Les KPI sont des indicateurs qui aident à mesurer l’efficacité d’un dispositif ou d’une action.
Pour un e‑commerce, il peut s’agir, par exemple, d’une simplification du tunnel d’achat. On mesurera alors le taux de conversion, c’est‑à‑dire le nombre de ventes réalisées avec ce nouveau tunnel. Puis on comparera ce taux de conversion aux taux antérieurs. Ainsi, le responsable e‑commerce pourra constater l’impact de ce changement et décider de modifier ou non le tunnel d’achat.
Les KPI se révèlent être des outils redoutables dans la prise de décision.
Le SEO, ou référencement naturel, représente le trafic qu’un site internet reçoit. Ce trafic est acquis depuis les moteurs de recherche, sans publicité. Le SEO permet d’avoir un trafic en continu sur le site, et ce, sur le long terme.
Contrairement au SEO, le SEA permet d’obtenir du trafic sur une courte période. Cela peut être pendant les soldes ou lors du lancement d’un nouveau produit. Le SEA fonctionne grâce à la publicité diffusée sur les moteurs de recherche.
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui omniprésents dans notre quotidien. Que ce soit Instagram, Facebook, Twitter, Pinterest ou encore LinkedIn, il y en a pour tous les goûts ! Cela offre de nombreux canaux pour attirer des clients et générer des ventes.
Utiliser la fonctionnalité de boutique sur Facebook et Instagram permet de créer un sentiment de besoin chez le client. Il sera plus sensible aux produits de la marque, car celle-ci est venue le chercher dans un endroit qu’il aime.
Voici trois exemples de mailing.
Le premier consiste à envoyer un e-mail à un client suite à sa commande pour lui demander un avis.
Le second consiste à ajouter automatiquement un client à la newsletter pour le relancer à une fréquence bien définie et lui proposer de nouveaux produits ou des conseils liés à ses achats.
Le dernier exemple consiste à offrir un coupon de réduction si une personne s’inscrit à la newsletter.
Les partenariats peuvent être très variés !
Il peut s’agir d’un échange entre deux personnes ou de deux sociétés, ou encore d’un partenariat rémunéré.
Les partenariats peuvent, par exemple, permettre 2 choses.
Premièrement, booster la visibilité d’un produit ou de la marque grâce à un influenceur ou une influenceuse.
Deuxièmement, développer la notoriété de la marque en ajoutant des liens depuis des blogs ou des sites à forte notoriété.
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Outre le fait que le responsable e-commerce doit faire une veille sur les concurrents de sa boutique en ligne, il doit aussi être à l’écoute de toutes les nouveautés du web, de la communication, du marketing et de la vente.
Voici différents axes que le responsable e-commerce doit maîtriser :
| Développement web | Marketing | Communication | Vente |
|---|---|---|---|
CMS (Content Management System) | Scrapping de données | Réseaux sociaux | Fidélisation client |
Outils de création de site no-code | Mailing | Partenariats | Opérations commerciales |
Langages informatiques | SEO | Communication papier | Moyens de paiements |
Fonctionnalités web possibles | SEA | Affichage urbain | Livraison locale et internationale |
Le nombre d’e-commerces est en constante évolution et, depuis que l’on peut acheter sur son mobile, il est de plus en plus primordial d’avoir une boutique en ligne moderne, optimisée pour la navigation sur mobile et offrant des paiements sécurisés.
Pour devenir un bon responsable e-commerce, il faut avoir de solides connaissances en informatique, en marketing et en vente. Il est donc recommandé de suivre une formation en école de commerce ou de marketing de niveau Bac+5. Il est aussi possible d’intégrer une école d’ingénieur comme l’INSA ou la CESI en informatique et numérique ou en marketing digital.
Le métier de responsable e-commerce fait partie des nouveaux métiers qui offrent beaucoup d’avenir et de possibilités d’évolution. Les responsabilités associées à ce poste sont importantes et en constante évolution. Pour être un bon responsable e-commerce, on doit être :
Le responsable e-commerce doit aussi être quelqu’un de polyvalent qui pourra jongler, par exemple, entre les optimisations de développement, la création de campagnes marketing et l’amélioration des fiches produits.
Pour prétendre au poste de responsable e-commerce, il est nécessaire d’avoir de solides connaissances en marketing digital et en vente, souvent accompagnées de 5 années d’expérience dans le domaine.
Le montant du salaire va, comme pour tout métier, dépendre de l’entreprise, du lieu d’exercice et de l’expérience du responsable e-commerce.
Mais, pour vous donner un ordre d’idée, le salaire moyen d’un responsable e-commerce est de 40 000 à 50 000 euros par an.
Avec plusieurs années d’expérience, le salaire peut s’élever aux alentours de 60 000 euros par an.
Vous l’aurez bien compris : devenir un responsable e-commerce n’est pas une chose simple. Il faut, dans un premier temps, privilégier des études en marketing digital et, en parallèle, travailler ses notions d’informatique. On ne vous demande pas d’être développeur web, mais plutôt de comprendre ce que le développeur fait et de connaître les contraintes du web.
Une fois les bases solidifiées, il est intéressant de travailler aux différents postes que le responsable e-commerce va ensuite manager. Cette expérience sera très appréciée.
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Anne-Laure Compain

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